Les ateliers et chantiers d’insertion – ACI
Les ateliers et chantiers d’insertion proposent des emplois aidés dans les collectifs de travail et assurent le suivi, l’accompagnement, l’encadrement technique et la formation des salariés en poste. Ils constituent une offre précieuse et adaptée à un public très en difficulté accompagné par les unités emploi qui a besoin de se réadapter à un rythme de travail et d’acquérir ou de réacquérir des compétences techniques et sociales.
Ainsi, à l’ACPM, les ACI organisent le suivi, l’accompagnement, l’encadrement technique et la formation des salariés en vue de faciliter leur insertion sociale et de rechercher les conditions d’une insertion professionnelle durable.
Peuvent être embauchées en ateliers et chantiers d’insertion (ACI), les personnes sans emploi, notamment :
- Les jeunes de moins de 26 ans peu ou pas qualifiés.
- Les bénéficiaires de minima sociaux (RSA, ASS, AAH,…).
Les ateliers et chantiers d’insertion, quel que soit leur statut juridique, peuvent conclure avec les personnes en difficulté sociale et professionnelle qu’elles recrutent des contrats à durée déterminée, dits d’insertion (CDDI). La durée de ce contrat ne peut pas être inférieure à 4 mois. Il peut être renouvelé dans la limite d’une durée totale de 24 mois sauf dérogations.
Dans le cadre de son parcours d’insertion, le salarié peut bénéficier de périodes de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) auprès d’un autre employeur, notamment auprès d’entreprises :
- Le Chantier d’Insertion de l’ACPM dispose d’un conventionnement pour accueillir 21 Equivalent Temps Plein en insertion sur deux supports d’activité : le bâtiment et les espaces naturels.
- Le Chantier accueille des publics bénéficiaires de Revenu de Solidarité Active et publics jeunes de la Mission Locale avec un co-financement du Conseil Départemental.
- Le Chantier accueille également des publics bénéficiaires des autres minimas sociaux : Allocation de Solidarité Spécifique et Allocation Adulte Handicapé.
Insertion par l’activité Économique
L’Insertion par l’Activité Economique (IAE) regroupe différents types de structures, TPE, PME ou associations, qui relèvent de l’économie sociale et solidaire (ESS). Conventionnées par l’Etat, elles cherchent à concilier performance économique et projet social en proposant des contrats à des personnes éloignées de l’emploi, sous différents modèles : Association Intermédiaire, Atelier et Chantier d’Insertion, Entreprise d’Insertion, Entreprise de Travail Temporaire Insertion. Elles mettent ainsi leur développement au service de la lutte contre le chômage et les exclusions, sur tous les territoires.
Les IAE proposent un parcours d’insertion limité à 24 mois dans la plupart des cas. L’objectif visé est l’accès à un emploi sur le marché du travail classique à l’issue du parcours d’insertion. Celui-ci repose sur une mise en situation professionnelle, un accompagnement professionnel et social, et la mobilisation d’actions de formation.
Selon les chiffres de la Dares (ministère du Travail), fin 2017, le secteur de l’IAE comptait un peu plus de 136 000 salariés en insertion (3% de plus qu’en 2016) répartis dans 3 860 structures conventionnées par l’État. Services à la personne, entretien des espaces verts, production agricole, valorisation des déchets et recyclage des textiles sont les secteurs d’activité les plus représentés au sein de ces structures. Les IAE bénéficient du soutien financier de l’État, et dans une moindre mesure des collectivités territoriales.
L’ACPM a deux SIAE : Une association intermédiaire et un chantier d’insertion.